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Un nouveau souffle commercial à Pantin
Boulangerie, fromagerie, épicerie bio, cafés et restaurants : de nouvelles enseignes pour des goûts et des bourses diversifiés. L'axe Grands-Moulins/rue Hoche/Verpantin est le premier à incarner la politique conduite depuis quelques années par la municipalité en matière d’urbanisme : mixité sociale dans la construction des logements, mais aussi commerciale à travers l'accompagnement du développement des activités sur le territoire. Comment agit la ville? Zoom sur des secteurs en mutation.
Dans les projets de revitalisation commerciale, le défi majeur pour la municipalité est d'atteindre ses objectifs: diversification des activités, cohérence de l'offre par rapport aux besoins des habitants alors qu'ils ne répondent pas toujours aux intérêts des propriétaires des locaux. « Certaines municipalités n'ont pas des souhaits très réalistes par rapport au marché. Par exemple, une chocolaterie dans une rue peu passante, ou une bijouterie dans une cité. Ce n'est pas le cas de Pantin où on arrive à travailler en bonne intelligence avec la ville », affirme Alan Peters, le commercialisateur des nouveaux locaux en rez-de-chaussée aux abords des Grands-Moulins. Son métier consiste à acheter, sur plan, des locaux commerciaux aux promoteurs dans des quartiers en reconstruction, dans un objectif patrimonial. La mue spectaculaire du quartier entre le canal et la gare RER s'est un concrétisée par la construction de plus de 300 logements et se poursuit avec l'arrivée prochaine en rez-de-chaussée des bâtiments, de plusieurs commerces acquis par la société d'investissement et de commercialisation.
Accorder les intérêts des commerces et de la ville
Afin de développer sa politique d'offre commerciale diversifiée et cohérente, l'enjeu pour la ville est de décider du type de commerce emplacements dont elle n'est pas propriétaire. D'un côté, l'entreprise cherche à avoir un patrimoine rentable, à trouver des locataires pouvant payer le loyer demandé ; de l'autre, la municipalité pour but de proposer des commerces répondant aux besoins des habitants du quartier. La société a acquis quatre des cinq locaux commerciaux de la première tranche des constructions de la Zac qui occupera des un Grands-Moulins, et s'occupe de la commercialisation du cinquième, le plus grand, situé en rez-de-chaussée de l'immeuble BNP Paribas, face au canal de l'Ourcq.
Nouvelle brasserie aux Grands-Moulins
Au pied des bureaux jouxtant les Grands-Moulins historiques, la belle surface de 328 m2 va abriter une brasserie, agrémentée d'une grande terrasse avec vue sur le canal. « Le gérant connaît bien son commercialisateur, il est dans le métier depuis longtemps et possède trois autres restaurants. Il est conscient qu'il doit adapter son offre et ses tarifs à la clientèle pantinoise. »
Deux autres emplacements commerciaux seront occupés par un artisan-boulanger et un restaurant vietnamien.
Quant aux deux derniers, ils devraient accueillir une micro-crèche et le supermarché d'une grande enseigne. En attendant, l'entreprise la volonté de continuer à ceuvrer en a bonne harmonie avec Pantin: « on souhaiterait acquérir les futurs emplacements commerciaux de la deuxième tranche de travaux, mais on se heurte au nouveau cahier des charges de la ville, qui a décidé d'encadrer les prix des loyers. C'est une difficulté supplémentaire. Mais on va trouver une solution ! »
- Canal novembre 2016
Pantin en pleine lumière
Pour le confort visuel nocturne de ses habitants et dans un souci d'économies d'énergie, Pantin devient la première commune d'Ile-de- France à convertir intégralement son éclairage public à la lumière LED.
On ne vante plus les qualités de l'éclairage des ampoules LED, que bon nombre de particuliers ont déjà adopté depuis des années. Autrefois très élevé, leur coût a beaucoup baissé et leur efficacité reste incomparable. Le LED délivre une lumière plus intense, et surtout plus durable et économique. La municipalité de Pantin a décidé d'appliquer cette recette sur la totalité de son territoire communal.
La ville a mandaté l'entreprise Deriche- bourg pour trouver, au sein de la société spécialisée Studio LED, les solutions les plus adaptées à l'équipement et la main- tenance de ses 2879 points de lumières. Pantin est une ville qui a toujours fait du développement durable une priorité, Mathieu Monot, adjoint au maire chargé de la qualité de l'espace public. Nous appliquons depuis dix ans les directives de l'Agenda 21, bâtiments répondant aux normes respectueuses du développement durable, une école à énergie zéro, et même pour l'éclairage, nous sommes précurseurs. Dès 2014, nous avions converti environ 600 points de lumières en LED. » Depuis la fin décembre, le reste, (hormis l'avenue Jean Lolive en attente du TZen), est aussi passé LED, ce qui fait de Pantin la première ville d’Ile de France, et la deuxième du pays, a adopter cette technologie. « La France a beaucoup de retard par rapport aux autres pays européens. Sur neuf millions de points lumineux, seulement 10% sont en LED, indique l’élu.
Durable et confortables
Comme pour l’ampoule LED domestiques, celle des lampadaires permet des économies d'énergie instantanées. Nous avons choisi d'installer une majorité de lampes d'une puissance de 40 et 80 watts », précise la directrice des espaces publics. Pour retrouver la puissance effective d'éclairage, il faut multiplier environ par trois. « Par exemple, une lampe LED de 80 watts éclaire comme une ancienne lampe au sodium de 265 watts, en consommant presque quatre fois moins. Sur l'ensemble de la ville, cela représente une économie d’énergie de 75 % ! » De plus, la durée de vie d'une LED est de quinze ans, contre trois pour la lampe sodium, cela évite un remplacement tri annuel coûteux et polluant. Par ailleurs, la LED minimise la pollution lumineuse en distillant une lumière unidirectionnelle n'éclairant pas le ciel ou les fenêtres des immeubles. Elle offre aussi la possibilité de choisir la couleur de son flux lumineux.
Exit les teintes jaunâtres, la ville a opté pour une lumière blanche proche de celle du jour, pour une meilleure vision des contrastes. Autre avantage, le LED chauffant quatre fois moins qu'une ampoule classique, l’effet électrostatique diminue tout autant et les vasques seront moins encrassées par la poussière et les insectes », précise Anne-Emmanuelle Bonnay Évidemment, un tel changement induit un coût non négligeable pour la commune, mais constitue une promesse d'économies conséquentes. L'ensemble de l'opération a coûté 500 000€, amortis-en seulement cinq ans. En plus du confort immédiat pour les Pantinois, en dix ans, nous aurons économisé 500 000€ sur le budget de la commune. C'est considérable !», affirme Mathieu Monot.
- Canal décembre 2016
ESMOOD à Pantin
En 2018, la mythique école de mode parisienne, ESMOD International, installera une annexe à Pantin, dans les anciens locaux de la Banque de France. En perspective ? Un dynamisme étudiant et de riches partenariats.
Sur ce bout de trottoir parisien du IXe arrondissement, des jeunes attroupés filles et garçons arborent un look branché, décalé : coupes de cheveux fluo, asymétriques, piercings aventureux, vêtements bariolés, désaxés, chaussures aux architectures audacieuses. Parmi cette joyeuse bande, résonnent des accents étrangers. La cloche sonne. Les étudiants regagnent les salles de cours de l'École Supérieure de Mode, ESMOD International. Ici, au sein d'un bel hôtel particulier à la verrière art déco, organisé autour d'un vaste atrium, la vie artistique, créative, étudiante, bat son plein.
Dans le secret des cours
Dans les coursives au fil de 5 étages, parmi des créations vestimentaires colorées-robes, costumes-, les étudiants s'agitent autour de bustes, de mannequins, découpent des tissus, cousent, de façon informelle, entre deux cours. Derrière la porte de I'une des quinze salles de stylisme et de modélisme de l'établissement, les étudiants d'une formation de spécialisation « prêt-à-porter femme » en troisième année travaillent sur les bases du patronage du vêtement, enroulent des tissus autour des bustes.
La professeur explique : «Ici, nous travaillons sur un proto- type de bustier. Les étudiants réalisent d'abord cet exercice avant de confectionner leurs propres créations. D'ici la fin de l'année, ils doivent en effet présenter une collection de douze pièces. Un défi, mené de A à Z : conception, toile, patronage, coupe, montage, shooting, marketing. »
Dans une autre salle, devant des premières années, un professeur, baguette en main devant une affiche représentant un corps humain, délivre un cours d’anatomie. « Pour les dessins de mode, on allonge souvent les jambes et le cou, on accentue la taille » précise-y-elle.
Des étudiants de plus de 60 nationalités
Ailleurs encore, dans une classe de modélisme bilingue anglais/français, les élèves s’activent autour de leur machine à coudre.
A ESMOD, plus de 60 nationalités, en provenance du monde entier, se côtoient. Ainsi, la Péruvienne Maria, 21 ans, rêvait d'apprendre un métier dans cette école prestigieuse, au cœur la capitale mondiale de la mode. Abdul, venu du Pakistan, se réjouit aussi d'apprendre les bases du stylisme dans la ville lumière. Quant à Emma, 23 ans, elle s'enthousiasme, après une licence d'Info-Com avortée, un métier dans au cœur de laisser libre court à sa créativité : dans le futur, elle s'imagine styliste dans le prêt-à-porter ou le haut de gamme. Cosmopolite, ESMOD possède aussi des écoles dans 14 pays : Japon, Co- rée, Chine, Indonésie, Liban, Arabie Saoudite, etc.-et dans plusieurs villes France - Roubaix, Rennes, Lyon, Bordeaux.
Et pourquoi Pantin ?
Courant 2018, la mythique école, fondée en 1841 par Alexis Lavigne, installera une annexe à Pantin, dans les magnifiques bâtiments de l'ex-Banque de France. La directrice, Christine Walter Bonini, explique : « Nous possédons une école de commerce spécialisée dans la mode, l'Institut Supérieur Européen de la Mode (ISEM), aujourd'hui installé dans le 11e. Nos 4e année travaillent en team-bulding avec des apprenants d’ESMOD, en 3e et 4e année, spécialisés stylisme et modélisme, sur un projet : ensemble, ils établissent une collection viable. L'idée est de délocaliser toute cette activité à Pantin.
Pourquoi cette ville ? Pour la directrice, la réponse s'impose comme une évidence : « Hermès, Chanel, les Compagnons du Devoir, l'Association Jean-Luc François, avec lesquels nous élaborons des partenariats fructueux. Par ailleurs nous trouvons les bâtiments de la Banque de France esthétique et adapté à nos besoins (600m2). Les relations avec le maire et la Semip (société d’économie mixte d’aménagement de...
Pantin : ils nagent dans le canal de l’Ourcq
Samedi 18 mai, la fédération sportive et gymnique du travail 93 a organisé la deuxième opération de « Nage ton canal ». 180 personnes ont participé, en maillot de bain pour les plus audacieux ou en combinaison de natation pour les autres. Avec une température du canal à 17°, certains sportifs n’ont pu retenir un « elle est froide ! ». La plupart ont participé afin de combler un besoin d’accomplissement comme le décrit Marine, une habitante des Lilas âgée de 27 ans « C’était histoire de dire : je l’ai fait ! ». D’autre habitant de Pantin comme Patrick, 48 ans, ont l’habitude de ce genre de course où la nage se pratique en eau libre. Arrivé en tête du 250 mètres, il déclare que ce n’était qu’un échauffement pour lui qui désire se préparer à la course de 1 500 mètres.
Ces courses organisée par la FSGT 93 ont pour but de sensibiliser de manière générale à la pratique de la natation car en Seine-Saint-Denis, un enfant sur deux ne sait pas nager à son entrée en 6ème.
Lutter contre l’habitat insalubre et réhabiliter les quartiers
Pantin fait également de la lutte contre I'habitat insalubre et contre les marchands de sommeil une priorité.
En vertu d'une convention passée avec la ville, les cinq principaux bailleurs (I3F, France-habitation, Vilogia, La Sablière, Logidev) s'engagent à reloger un habitant d'un quartier insalubre ou immeuble dé- gradé pour la construction de trois nouveaux logements sociaux. Aux Quatre-Chemins, le nouvel immeuble du 44b avenue Jean Jaurès héberge en son rez-de-chaussé un Intermarché flambant neuf, nouveau commerce de proximité attendu depuis longtemps par les habitants du quartier, projet initié par la ville et la Semip. A la barre, Jean-François Lacaux, directeur du magasin et ex-salarié de Procter et Gamble: «J'ai toujours voulu devenir mon propre patron. Alors, quand l'affaire s'est présentée, j'ai sauté dessus, même si beaucoup m'ont déconseillé de m'installer dans ce quartier réputé difficile.» Aucune crainte pour sa part : « Je suis né aux Lilas et j'ai grandi dans le Val de Marne, entre des quartiers très populaires et d'autres plus bourgeois. Je suis persuadé que tout le monde peut vivre ensemble. » Plus de 50% de ses salariés sont issus de la Mission Locale et du PLIE (Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi). « Il est très important pour moi d'être impliqué dans les domaines de la réinsertion et de la formation. Pour employés, je privilégie les CDI pour leur permettre de se projeter dans l'avenir, ou les contrats de professionnalisation pour qu'ils puissent profiter d'une formation diplômante sur le terrain, en évitant les CDD, gage de précarité. »
Le quartier l'a adopté
Ouvert depuis le 21 avril 2015, le magasin de Jean-François Lacaux accueille toutes les populations du quartier, et au-delà, « sans aucune distinction communautaire. Chez moi, le rayon halal est en face du rayon casher. Tous les gens sont polis et respectueux, je pense qu'ils sont heureux de profiter enfin d'un beau magasin, ils l'ont bien mérité ! » Le directeur de l'Intermarché entretient des relations harmonieuses avec la ville en participant régulièrement à des forums associatifs d'aide à l'emploi, et espère beaucoup pour son quartier d'adoption. « Commercialement, il y a encore tout à faire. On est à l'aube d'un beau projet de rénovation de l'habitat et du mobilier urbain. Je souhaite que cela prenne vite tournure, j'ai confiance et je compte m'impliquer à fond pour faire avancer le projet, dans l'intérêt de tous! »
Boucherie traditionnelle, aspirations modernes
Boucherie traditionnelle, aspirations modernes
Faire évoluer la boucherie, c'est l'ambition de Xavier et Marianne Pailler qui souhaitent adapter leur offre à la jeune clientèle pantinoise. C.C. Les Trois Petits Cochons. Le nom de la nouvelle boucherie de l'allée des Ateliers pourrait bien faire référence aux trois enseignes (deux aux Lilas et la troi-ième à Patin) de Xavier et Marianne Pailler. Installés à leur compte depuis 24 ans, ces deux passionnés misent sur la qualité en travaillant directement avec des producteurs qui privilégient les appellations d'origine contrôlée. Juste en face de la Cité des métiers d'Hermès, veau de lait élevé sous la mère, agneau de Lozère, bœuf Blonde d'Aquitaine et porc noir de Bigorre partagent la vedette avec la spécialité, les saucisses faites maison, les cordons-bleus revisités ou encore le fameux rôti Orloff. Des produits de choix en somme, préparés par une équipe experte composée de deux bouchers En s'installant à Pantin, le couple fait aussi le pari de la convivialité en organisant des dégustations, histoire de tester avant d'acheter, « Nous essayons de répondre à une clientèle pantinoise jeune et familiale qui vient certes moins Souvent, mais qui redécouvre le plaisir de bien manger. Nous essayons d'aller dans ce sens en proposant également des plats végétariens et des volailles bio. » Précise Marianne Pailler
Les Trois Petits Cochons
Nouveau look pour Raymond-Queneau
Renforcer l'identité du secteur
Est Ensemble vient de lancer une étude, doublée d'une consultation, sur les possibilités de réaménagement du quartier Raymond-Queneau, situé à cheval sur Pantin, Bobigny et Romainville.
C’est parti pour le T Zen 3, cette ligne de bus en site propre qui desservira prochainement huit communes franciliennes, entre la porte de Pantin et Les Pavillons-sous-Bois, en suivant le tracé de l'ancienne route nationale 3 qui traverse le département d'est en ouest. Les premiers coups de pioche seront donnés début 2020, avec le dévoiement de plusieurs réseaux en sous-sol et le comblement d'un tunnel routier souterrain. Ils se poursuivront jusqu'à la mise en service effective du T Zen 3, en 2022. Est Ensemble et les trois villes concernées souhaitent mettre le temps des travaux à profit pour réaménager en profondeur le secteur Raymond-Queneau qui se trouve proximité immédiate de plusieurs infrastructures de transports en commun. C'est pourquoi l'établissement territorial a entamé, fin 2018, une étude urbaine portant sur la « centralité Raymond-Queneau ». Développement commercial, lien avec le canal, qualité de l'espace public... autant de thèmes sur lesquels est en train de plancher un groupement d'entreprises spécialisées, parmi lesquelles la Semip, la société d'aménagement de Pantin.
Un nouveau visage
Très prochainement, l'établissement territorial pilotera un certain nombre de consultations publiques, comme celle qui sera organisée courant juin avec le passage du camion Parlons Ensemble, très reconnaissable grâce à sa couleur rose. Les riverains intéressés pourront échanger sur le projet avec des représentants d'Est Ensemble, des élus et des spécialistes de plusieurs structures partenaires. Et pourquoi pas commencer à imaginer collectivement « le futur visage de cette centralité », comme le souligne le maire, Bertrand Kern.
Extrait du Canal - Christophe Dutheil
De nouveaux habitants à Pantn !
De nombreux jeunes actifs se sont installés dans le triangle d'or de Pantin ces dernières années. Un surnom donné au quartier situé entre l'ex-N3 et le canal, où les prix atteignent désormais « en moyenne 6 000 €/m2 », d'après Samir RAHMOUNI, agent chez Grand Paris Immo. « Le XIXe arrondissement parisien est devenu tellement cher que de nombreux acquéreurs franchissent le périphérique, surtout les couples sans enfant. Ici, ils retrouvent une vie de quartier », poursuit-il. Et forcément, cela fait grimper les prix. Sur l'ensemble de la commune, les prix au m2 ont ainsi augmenté de 21,1 % entre 2013 et 2018, selon la Chambre des notaires du Grand Paris.
Créer de la valeur à Pantin
Huit ans plus tard, la BNP franchissait le périphérique, donnant le la à toutes les implantations qui ont suivi. L'arrivée à Pantin du groupe bancaire encouragé les entreprises historiques à se développer Chanel, qui, en 2009, avait pourtant décidé de quitter la ville est restée, emmenant de surcroît dans son sillage plusieurs de ses enseignes. La aussi Quant à Hermès, qui s'est installée discrètement dans les années 90, elle a choisi de s'impliquer dans la vie du territoire, allant jusqu'à signer Ensemble, avec la ville et Est en 2013 puis 2017, Entreprises engagées » portant sur l'emploi, les relations avec les TPE/PME et le développer une charte de développement durable. 25 ans après ses premiers pas à Pantin, sa Cité des métiers a permis de réveiller le quartier Hoche, d'y mener des travaux d'aménagement conséquents et d'attirer un marché et de nouveaux commerces. Bien que BETC ait quitté Paris pour Pantin en 2016 témoigne encore un peu plus de la volonté de la municipalité de faire de son passé industriel un atout, mais aussi de ce cercle vertueux où l'activité des grands groupes a des effets positifs pour l'emploi et l'entreprenariat. « Les créateurs d'entreprise sont attirés par la présence de ces grands groupes, dont les salariés représentent une clientèle potentielle importante pour leurs produits ou services >», constate Léa Pons, directrice du réseau Entreprendre 93. Les Pantinois peuvent se dynamique. Car l'engagement de ces fleurons de l'économie française est par ailleurs social. Hermès offre ainsi aux écoliers la possibilité de découvrir les métiers de l'artisanat professionnel. Quant à la BNP d'art avec un elle encourage ses salariés à collecter leurs objets usagers pour Emmaüs et, depuis cette année, à s'investir bénévolement au sein des associations de la ville.
2001 - La fermeture des Grands Moulins est annoncée. La municipalité modifie le plan local d'urbanisme pour y accueillir une activité tertiaire
2009 - Les 3000 salariés de BNP Securities Services s'installent dans les Grands Moulins rénovés
2012 - Autour des Moulins, le tramway marque une halte et de nouveaux espaces publics sont créés Rive nord du Canal, Chanel installe son pôle R & D
2013 - Elis s'implante face à la place de la Pointe
2014 - La place Olympe-de-Gouges est inaugurée et des commerces s'y déploient 2015 - Hermès déménage au sein de la Cité des métiers, place Olympe-de-Gouges. Le quartier du Port commence à sortir de terre
2016 - BETC s'implante au sein des nouveaux Magasins généraux avec ses 1000 salariés La rue Hoche se transforme en accueillant de nouveaux commerces 2018 - Le quartier du Port s'anime
Le Festival Côté court de Pantin
Le Festival Côté court de Pantin est un festival consacré aux formes cinématographiques courtes, créé en 1992 à l'initiative du département de la Seine-Saint-Denis et de la ville de Pantin. Sa 28ème édition aura lieu du 5 au 15 juin au Ciné 104 à Pantin. Depuis maintenant 28 ans, Coté Court mets en lumiere les cineaste et artistes d’aujourd’hui et de demain à travers des formats court : fictions, films essais, films expérimentaux, art vidéo, films d’animation et documentaires de moins de 60 minutes. 300 films y sont présentés lors de 120 séances reparties sur 10 jours de cinéma, de live, de performances, de journées professionnelles, d’art vidéo, et de rencontres au Ciné 104 à Pantin géré par Est Ensemble.
Requalification du quartier des Quatres-Chemins
Un quartier entièrement requalifié
Commencée dans les années 90 avec le début des rachats d'immeubles insalubres, la requalification des Quatre-Chemins s'est accélérée avec la signature en 2007 du premier programme de rénovation urbaine. Aujourd'hui, plus de 80% des 1000 nouveaux logements, programmés dans cette première période d'intervention publique qui s'étale jusqu'en 2020, ont été livrés. Par mieux, deux tiers de logements sociaux afin de permettre au quartier de rattraper son déficit. « De 18 % de logements sociaux il y’a dix ans dans le quartier des Quatre-Chemins, nous allons arriver à 24%», précise Julie Rosenczweig. Le deuxième PRU, qui démarre cette année, permettra de poursuivre cette requalification globale. S'il prolonge l'action engagée sur l'habitat- environ 90 logements supplémentaires sont prévus en lieu et place de ceux indignes démolis-, il met l'accent sur la création d'équipements publics, à l'image du nouveau marché Magenta, du CMS Sainte-Marguerite reconstruit à l'orée du futur écoquartier, de l'implantation d'une Micro-folie (un musée numérique imaginé par La Villette) ou encore de l'ouverture d'une crèche parentale dans les anciens bains-douches. Les propriétaires de logements privés peuvent quant à eux bénéficier d'un coup de pouce pour la rénovation de bien grâce à l'Opération programmée de l'amélioration de l'habitat (OPAH). Ce dispositif, mis en place par Est Ensemble et la ville, leur permet de bénéficier d'un accompagnement technique et financier pouvant aboutir à l'obtention de subventions.
Une nouvelle Ecole de gardiens d’immeuble à Pantin
Une nouvelle Ecole de gardiens d’immeuble a ouverte ses portes à Pantin grâce à plusieurs filiales immobilières du groupe Action logement. Actuellement, la deuxième promotion y suit des cours jusqu’en octobre. Entre débats sur les techniques qui pourront inciter leurs futurs locataires à trier leurs déchets, apprentissage de l’histoire des logements sociaux, la législation, les règles d’hygiène et enfin les règles de surveillance d’un bâtiment, ce nouveau programme proposé en alternance est très complet. « Être gardien, c’est faire plusieurs jobs à la fois : l’entretien des parties communes, l’état des lieux des nouveaux arrivants, la gestion de la vie quotidienne du site et des petits travaux. Et puis bien sûr créer du lien social », décrit Hélène Baril, la directrice adjointe de l’Apes. Durant leur formation, les élèves suivent également des stages dans toute l’Ile-de-France auprès de gardiens tuteurs, ce qui leur permet de confronter l’enseignement théorique à la pratique.
Pantin : en 10 ans le canal à bien changé
Il y’a 10 ans, BNP Paribas Securities Services aménageait ses nouveaux locaux au bord du canal de l’Ourcq à Pantin... après avoir entièrement rénové l’ancienne meunerie de Pantin. Depuis le quartier ne cesse d’évoluer, achevant maintenant ses principaux chantiers, certains habitants ont déjà fleuri leur terrasse tandis que d’autres n’ont pas encore défait leurs cartons.
Dans la ZAC (Zone d’aménagement concertée) des Grands Moulins à Pantin, 3 nouveaux bâtiments comprenant 88 logements viennent de sortir de terre concluant la fin des travaux de la place Jean-Baptiste-Belley.
« Avant, la ville entière tournait le dos à ce cours d’eau. Ce n’était qu’une coupure urbaine de plus avec l’ex-N2 et l’ex-N3. Mais on a voulu en faire un trait d’union », décrit le maire Bertrand Kern qui traita ce dossier dès son arrivée en poste en 2001.
Restauration de l’église Saint-Germain l’Auxerrois
Trois ans de chantier entre fin 2017 et 2020
Classée à l’inventaire des monuments historiques, l’église Saint Germain l’Auxerrois bénéficiera d’une restauration d’envergure. Les travaux pourraient démarre dès cette année.
Conduite depuis quelques années, l'étude pour la rénovation de l'église Saint-Germain de Pantin, classée monument historique depuis 1978, a été présentée à la population le 27 mars dernier. Le projet est actuellement en attente de validation par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) d'Ile-de-France et le coup d'envoi des travaux est programmé pour fin 2017. Outre l'indispensable remise en état de la structure et de la charpente, des interventions architecturales visent à replacer l'édifice, aujourd'hui en sur- plomb de son environnement, dans la continuité du tissu urbain, avec le dégagement de ses traitement contemporain des bâtiments ajoutés. Quatre angles et le traitement contemporain de bâtiments ajoutés.
Du côté de l'avenue Jean-Lolive et de la place du marché
Le projet de restauration prévoit la reconstruction des annexes de la façade Jean-L’olive: coiffées d'une toiture sinueuse, elles seront agrémentées d'un bardage en cuivre, en raisonnable chromatique avec celle des tuiles restituées sur le toit du bâtiment principal. Au centre de cette future façade cuivrée des pavés de verre permettront de faire entrer la lumière naturelle au sein de l'édifice.
Le blason de la famille Le Bret a été identifié dans l’église. Pierre-Cardin Le Bret (1640-1710) a été seigneur de pantin
À l'intérieur, ce segment en verre correspondra à l'arrière de la niche ayant vocation à accueillir la statue de Saint-Germain l'Auxerrois. Sur la place du marché, les locaux paroissiaux, de construction tardive, seront démolis pour dégager l'édifice principal. La toiture sera étirée sur l'ensemble du soubassement, dont le bardage est prévu en zinc patiné ton ardoise, pour une meilleure cohérence urbaine globale.
Façades avant et arrière
Situé place du marché, un ascenseur permettra aux personnes à mobilité réduite d'accéder à l’église ; l'accès actuel sera supprimé.
À l'arrière de l'édifice, une nouvelle rampe et un escalier seront aménagés. Un remblai dessinera la continuité entre la rue Charles-Auray et l'église, en douceur, autour d’une promenade plantée et d'un jardin Toscan: végétaux persistant, ifs de Provence, pin parasols, oliviers. La façade principale sera remise à neuf et il est envisagé d'y replacer des ornements architecturaux, tels les pots à feu, visibles sur les images du bâtiment réalisées au XIX siècle. L'ensemble de la restauration, dont le coût s'élève à 5M€, devrait s'étaler sur trois ans. Pendant le chantier, des périodes de fermeture de l'église seront nécessaires au bon déroulement des travaux.
L'arrivée de Hermès à Pantin
Derrière ces hauts murs de la place Olympe- de-Gouges, la confection d'une malle-vestiaire requiert un mois de travail à deux artisans. Constamment à la recherche de la perfection, les salariés d'Hermès sont à eux seuls les symboles d'un savoir-faire d'exception, celui du luxe « à la française ». Depuis 1992, c'est à Pantin qu'ils fabriquent les sacs en cuir de la marque à la calèche, dont la confection ne varie guère depuis 1837. En 2013 c'est également à Pantin que la société s'est agrandie, employant 1400 salariés et finançant en partie la création d'un nouvel espace public. En accueillant un marché, des commerces et des restaurants, la place Olympe-de-Gouges s'est imposée comme l'un des cœurs de la ville. Avec son centre de formation, ses interventions dans les établissements scolaires pantinois et ses différentes maisons -l'orfèvre Art déco Puiforcat et la quincaillerie poétique Petit H-, Hermès participe avec bonheur au développement de toute une ville. Les liens qui unissent Chanel et Pantin sont eux, beaucoup plus anciens. C'est en effet rue du Cheval-Blanc, à proximité immédiate de l'ancienne usine Bourjois, propriété de la marque qui a employé de 1891 à 2007 jusqu'à 300 salariés, que la firme a installé en 2013 le pôle Recherche et Développement de son secteur Parfum et beauté, mais aussi les filiales de son groupe Paraffection. Brodeur Lesage, chapelier Michel, plumassier Lemarié, orfèvre Goossens ou encore parurier floral Guillet sont eux aussi les ambassadeurs d'un savoir-faire précieux, car unique. Centrée sur ses activités de recherche l'entreprise Chanel est sobrement installée sur les rives du canal, en toute discrétion.
Avec ses 300 salariés, elle n'en est pas moins l'un des fleurons d'une filière qui comporte également des centres de formation, parmi les meilleurs au monde dans leur domaine. En 2015, les Compagnons du Devoir ont effet implanté, rue des Grilles, leur Pôle d'excellence des matériaux souples dans lequel des apprentis triés sur le volet acquièrent des savoir-faire d'exception, de tapisserie et de maroquinerie. Quant à Esmod, la plus ancienne école de mode au monde, créée en 1841 et présente dans 13 pays en matière de sellerie, de cordon- elle a installé sa succursale dans les anciens locaux de la Banque de France. L'institution mythique y reçoit 500 étudiants spécialisés en fashion design et en fashion business. De quoi renforcer la filière de la mode à Pantin.